1985. Après 14 ans à la tête de l'ONPC et après avoir piloté deux projets d'extension du Port de Douala, Simon NGANN YONN a été promu Directeur Général de la SNI, la Société Nationale d'Investissements.
Un nouveau remorqueur de 30 t a été acheté en 1985 aux Ateliers et Chantiers de la Manche (France). Cout de l'acquisition : 890 millions de francs Cfa.
Un projet dénommé 3ème projet d'extension du Port est en cours depuis 1983. Il porte notamment sur l'aménagement d'un quai de 600m avec construction d'une digue, d'un magasin et le pavage de la chaussée. Il comprend également la réalisation d'importants travaux secondaires à réaliser à moyen terme.
Organigramme ms en place en Décembre 1983
Sujet |
Solution |
Projet |
Date de début |
Date fin |
Etude sur la management du SI : Le contrat passé en 1982 avec l'entreprise belge Tractionnel pour l'étude du système d'information a été résilié pour défaut de résultat en 1984. Le sujet a finalement été confié à l'entreprise française Actim. | 1982 | |
Projet |
Date
de début |
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3ème Projet d'extension du Port de Douala. Aménagement de l'espace compris entre la zone à conteneurs et la capitainerie du Port, pour la construction d'un quai à usage multifonctionnel. |
Construction d'un quai de 600m à usage multifonctionnel. Construction d'un magasin de 6670m2 pour le stockage des fruits Mise en place de 220 m de pavés le long du quai 12 construction d'une digue et remblai d'une plateforme de 48.000m2. Prestataires : Bouygues, Boskalis, Sato, et Razel. Cout 4,2 milliards de Fcfa. |
1983 | |
Etudes de l'accès au port de Douala.
Les études en question prennent en compte le trafic actuel et à venir ainsi que le cout du dragage en vue de déterminer la profondeur optimale et la plus économique du chenal. Cout 481 millions de francs Cfa |
1985 | ||
Etude portant sur le développement du secteur portuaire. Menée simultanément avec le Plan national des transports. Prestataire et cout : Louis Berger, 60 millions fcfa |
1984 | 1986 | |
Etude portant sur e système de motivation du personnel. Prestataire & cout : SIFOR, 144 millions fcfa | 1984 | 1989 | |
LOCALISATION |
DESCRIPTION |
OBSERVATIONS | |
Rive gauche (Douala) |
Superficie : 1000 ha dont 400 utilisés pour le moment. |
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Le chenal a une profondeur de 5m. | |||
Quais |
11 quais dont le tablier est de 2 mètres et la longueur totale est de 1700 mètres.
- 4 quais de 550 m de long et 8 à 10 m de profondeur, faits en pieux en acier forgé, achevés en 1964 - des installations redimensionnées pour la manipulation et le chargement des billes de bois. - Une station d'amarrage des pétroliers |
Seul un seul de ces quais est spécialisé : c'est le quai Alucam. Il est dédié à l'importation de la bauxite et à l'exportation des lingots d'aluminium. Le même quai est utilisé par les pétroliers qui déversent leurs produits dans un pipeline menant à des réservoirs de stockage. La gestion du parc à bois qui a été redimensionné, a été confiée à la toute nouvelle SEPBC (Société d'exploitation des Parcs à bois du Cameroun) dont l'ONPC est l'un des actionnaires. |
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Hangars de transit |
15 hangars dont les dimensions moyennes sont de 40x100mx6m et dont la capacité totale est de 55.000 m2, suffisantes pour un trafic annuel de 2 millions de tonnes. Ces hangars sont ouverts des deux côtés et ont un accès sur la voie ferrée et sur le réseau routier. |
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Rive droite (Bonabéri) | Une importante superficie du port a récemment été allouée à la future zone industrielle, laissant une bande côtière de 90m de large pour les installations portuaires. | ||
Quais |
- 1 quai de 140 m avec profondeur de 7,5 pour la banane et le gaz butane
- 1 nouveau quai industriel 200 m et 8,5 m de profondeur pour le clinker |
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Garoua |
1 quai de 256 m Capacité de stockage des marchandises de 12 ha Capacité de stockage des produits pétroliers de 22 m3 Hangar de 4.800 m2 |
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Kribi |
Quai de 250 m Capacité du parc à bois 7.500 m2 Aires de stockage 2.500 m2 Hangars de 8.500 m2 |
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Victoria - Tiko | Victoria |
Quai de 80m, Hangars et magasins de 3.500 m2 Aire de stockage de 10.000 m2 |
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Tiko |
Quai principal de 135 m avec une profondeur de 7m Quai secondaire de 120 m Hangars de transit d'une capacité de 3.500 m2 |
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Equipements |
A- L'ONPC est propriétaire d'équipements permettant : - la manutention des grumes - le pilotage - le remorquage - le dragage du chenal (une drague, le Youpwé, acquise en 1978, une drague d'une capacité de 500 m3, le Garoua, acquise en 1964 et construite en1963 équipée d'une barge dans laquelle la drague verse les débris, utilisée pour la maintenance de l'entrée du chenal et une petite drague suceuse, le Kienké, qui sert aux petits travaux de maintenance des espaces protégées du port.) - la réparation des navires (un dock flottant de 1200 tonnes construit en 1904 + 8 ateliers de réparation, garage et magasins sur 21 ha et une cale de 100 tonnes). B - Les entreprises de manutention disposent également d'outils en bon état et en quantité suffisante. |
Domaine | Objet |
Valeur 80 |
Valeur 79 |
Val 78 |
Val 77 | Val 76 |
RH |
Effectif DPVN à Douala |
840 | ||||
FINANCES /COMPTA | ||||||
TRAFIC | ||||||
Export | ||||||
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Ports secondaires (Trafic en T) |
Garoua | |||||
Kribi | ||||||
Limbe - Tiko | ||||||
TOTAL | ||||||
Trafic vers UDEAC (Trafic en milliers de T) |
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RCA | ||||||
TCHAD | ||||||
TOTAL | ||||||
"Élaboré en 1974 sous les auspices de la Conférence des Nations Unies pour Le Commerce et Le Développement (CNUCED), le code de conduite des Conférences Maritimes est entré en application en 1983. Ce code instaure la règle minimum des 40-40-20 qui permet de répartir équitablement le fret sur les lignes régulières. Elle réglemente les cartels d'armateurs pour gérer les dessertes en commun. Un partage du trafic est effectué entre le Nord et le Sud. 40% du trafic est attribué à l'importateur, 40%à l'exportateur, 20% aux pays tiers."
Fort d'un trafic minimum désormais assuré, l'armateur national du Cameroun, CAMSHIP, devrait se frotter les mains!
Le système PAGODE (Procédures Automatisées de Gestion des Opérations Douanières et de Commerce Extérieur) a été mis en place en 1984.
Au cours de sa première phase, Il va permettre le dédouanement automatisé des marchandises dans les secteurs de douanes du Littoral (Littoral I et Littoral II) qui couvent le Port de Douala.