Office National des Ports du Cameroun. 1976-1980

Le port nouveau est arrivé!

Administrateurs & dirigeants

Le DG : Simon NGANN YONN

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Le nouvel organigramme

Le PCA :


Les administrateurs

Les principaux collaborateurs du DG

Entité Responsable Depuis

 

   

 

   

 

   

 

   

 

   


Faits marquants

Le Président Ahidjo inaugure le nouveau Port de Douala

1976 - 1980 : Exécution du projet d'extension du port de Douala. Ce projet a couté 27 milliards de francs Cfa.

Acquisition de la drague Youpwé

Pour faire efficacement face au problème de l'ensablement récurrent du chenal du Wouri dont la côte n'a cessé de décroitre au fil des années, l'ONPC a acquis, en 1978, la drague Youpwé. Elle remplace la drague "Garoua" qui avait montré ses limites.

1000 hectares de réserve foncière

Le projet d'extension du port de Douala a permis de porter à 1000 ha, la réserve foncière de l'organisme.

Cela a été rendu possible, d'une part, en utilisant le sable et de la bouée draguées dans le chenal pour assécher des parties du bras mort du Wouri, en aval et amont afin de rendre ainsi disponibles de nouvelles terres; d'autre part, en déplaçant certaines activités hors de l'espace portuaire. 

Seuls 400 ha sont, pour l'instant, occupés.


Le port change l'image de la ville

Pour en savoir plus sur ce projet d'extension du port

La maquette des développements Aval et Amont


Raison d'être du projet

"Le développement du port de Douala a atteint un stade ou il n'est plus possible d'accroitre la capacité des postes en eau profonde sans apporter de modifications majeures à la configuration des installations portuaires.

 

Vers l'aval, l'expansion de la zone portuaire est bloquée par le chantier de réparation et par la base navale et limitée par le peu d'espace disponible entre Le quai et la ville. A l'arrière de la gare à voyageurs, c'est-a-dire au point Le plus étroit de la zone portuaire, Le sol s'élève brusquement, ce qui rendrait toute extension de la zone portuaire vers l'intérieur assez couteuse. La faiblesse des fonds a l'extrémité amont du port, ou est actuellement implantée l'industrie de la pèche, limite les possibilités de développement vers l'amont, et la rive de BONABERI, qui poserait en outre des problèmes d'accès, a été classée zone industrielle.

 

Par conséquent, on a retenu dans Le cadre du projet la solution d'une expansion vers le large pour le trafic de marchandises diverses de conteneurs, et les exportations de bois. Cette expansion sera facilitée par la possibilité d'utiliser les produits du dragage du chenal d'accès dont la profondeur (5 m environ a marée basse) est actuellement très limitée. Des voies d'accès aux nouveaux postes a quai seront aménagées sur les terrains libérés par la démolition du chantier de réparation actuel (ce chantier sera transféré en amont dans le cadre des travaux consacres a l'expansion du port de pèche).

II est également prévu d'abattre les bâtiments situes prés des postes aval pour agrandir la zone portuaire, conformément aux plans élaborés conjointement par la municipalité de Douala, la Regifercam et l'ONPC, les espaces ainsi libérées seront utilisés pour construire un boulevard de ceinture pour la ville de Douala et pour améliorer l'accès ferroviaire; Seule la première tranche de réalisation des travaux d'amélioration routière et ferroviaire est comprise dans le projet."

 

Objectifs du projet

Les principaux objectifs du projet sont les suivants:

i) accroître la capacité du port de Douala afin qu'il puisse faire face a l'augmentation de trafic prévue; le projet prévoit en particulier des installations distinctes pour le trafic du bois dans le cadre de l’aménagement d'un port a bois;

ii) approfondir le chenal d’accès, dont la profondeur n'est actuellement que d'environ 5 m a basse mer, afin d'ouvrir le port aux navires grumiers jusqu’à 20.000 tonnes de port en lourd et aux porte-conteneurs mixtes;

et iii) améliorer les dessertes routière et ferroviaire du port et faciliter le trafic dans la zone portuaire.

Le projet constitue le principal élément du programme d'investissement de l'ONPC au titre du quatrième plan quinquennal de développement du Cameroun (1977-81).

Travaux prévus dans le projet

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Travaux prévus dans le projet dextension
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Le trafic prévisionnel sur 10 ans!

Principales caractéristiques du projet

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Principales caractéristiques du projet d'extension du port de Douala 1976 à 1980
Données générales
Aménagements en aval
- Poste à conteneurs et à divers
Aménagements en amont
- Port de pêche
- Chantier de réparation et ateliers
Dragage
Accès routier et ferroviaire
Services de consultants
Projets connexes
1 - Nouvelle base navale
2 - Oléoduc
3 - Modification des services publics municipaux
4 - Port piroguier
5 - Amélioration accès routier au pont du Wouri
6 - Futurs équipements commerciaux dans le domaine
7 - Matériel et manutention de marchandises
8 - Future gare de triage
DEUXIEME PROJET DaMENAGEMENT DU PORT DE
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L'outil portuaire

LOCALISATION

 

DESCRIPTION

OBSERVATIONS

Rive gauche (Douala)

   

 

Superficie : 1000 ha dont 400 utilisés pour le moment.

 

 Le chenal a une profondeur de 5,8m.

 

Quais

11 quais anciens dont le tablier est de 2 mètres et la longueur totale est de 1700 mètres.

  • 4 quais de 550 m de long et 8 à 10 m de profondeur, faits en pieux en acier forgé, achevés en 1964
  • 7 quais de 1150 m de long chacun, construits en 1954 en blocs de béton. Ils ont une profondeur de 5 à 8 m.

En outre, il y a environ 60 mètres de quai peu profond pour les équipements flottants, 165 mètres pour les bateaux de pêche et 1330 mètres pour les petits bateaux et l'administration du port.

  • Un nouveau quai de 240 m (extensible à terme  à 400m) et dragué à -9,5 m a été construit pour le trafic des conteneurs.
  • Un nouveau parc à bois, avec un quai de 320 mètres, plus spacieux (20 ha dont 10 ha pour la réception et le tri des billes, 7ha pour le stockage des billes non flottantes et 3 ha pour les billes flottantes) et plus fonctionnel a été aménagé en aval. Ces travaux étaient prévus  dans le projet d'extension.
  • Une station d'amarrage des pétroliers

 Seul un seul de ces quais est spécialisé : c'est le quai Alucam.

Il est dédié à l'importation de la bauxite et à l'exportation des lingots d'aluminium. Le même quai est utilisé par les pétroliers qui déversent leurs produits dans un pipeline menant à des réservoirs de stockage.

 Hangars de transit

15 hangars dont les dimensions moyennes sont de 40x100mx6m et dont la capacité totale est de 55.000 m2, suffisantes pour un trafic annuel de 2 millions de tonnes.

Ces hangars sont ouverts des deux côtés et ont un accès sur la voie ferrée et sur le réseau routier.

 

 

 

 

 

Rive droite (Bonabéri)  

 

 Une importante superficie du port a récemment été allouée à la future zone industrielle, laissant une bande côtière de 90m de large pour les installations portuaires.

 

 Quais

   - 1 quai de 140 m avec profondeur de 7,5 pour la banane et le gaz butane

   - 1 nouveau quai industriel 200 m et 8,5 m de profondeur pour le clinker
    - 1 quai de faible profondeur de 70 mètres de long pour les barges.

 

Garoua

 

1 quai de 256 m

Capacité de stockage des marchandises de 12 ha

Capacité de stockage des produits pétroliers de 22 m3

Hangar de 4.800 m2

 

Kribi

 

Quai de 250 m

Capacité du parc à bois 7.500 m2

Aires de stockage 2.500 m2

Hangars de 8.500 m2

 

Victoria - Tiko

Victoria

Quai de 80m,

Hangars et magasins de 3.500 m2

Aire de stockage de 10.000 m2

 

Tiko

Quai principal de 135 m avec une profondeur de 7m

Quai secondaire de 120 m

Hangars de transit d'une capacité de 3.500 m2

 

Equipements

 

 A- L'ONPC  est propriétaire d'équipements permettant :

- la manutention des grumes

- le pilotage

- le remorquage

- le dragage du chenal (une drague, le Youpwé, acquise en 1978, une drague d'une capacité de 500 m3, le Garoua, acquise en 1964 et construite en1963 équipée d'une barge dans laquelle la drague verse les débris, utilisée pour la maintenance de l'entrée du chenal et une petite drague suceuse, le Kienké, qui sert aux petits travaux de maintenance des espaces protégées du port.)

- la réparation des navires (un dock flottant de 1200 tonnes construit  en 1904 + 8 ateliers de réparation, garage et magasins sur 21 ha et une cale de 100 tonnes).

B - Les entreprises de manutention disposent également d'outils en bon état et en quantité suffisante.

 

Indicateurs-clé de la période


Documentation

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Evaluation du second projet d'extension du port de Douala. Document Banque mondiale. Aout 1976
Appraisa of Second Douala Port Project 1
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Document d'évaluation du projet d'extension du port de Douala (1976-1980). Doc BM en fr
Doc Banque mondiale Evaluation deuxieme
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Nouvelles de la place portuaire

La SOCAME ouvre, ferme puis ouvre de nouveau ses portes

La SOCAME, Société Camerounaise d'Engrais qui avait officiellement ouvert, en 1976, les portes de son usine dans la zone industrialo-portuaire de Bonabéri, les a refermées en 1977 après avoir produit 41.000 tonnes d'engrais, sur une capacité installée de 180.000 tonnes.

Fruit de la coopération Cameroun-Allemagne, l'usine devait produire des engrais destinés au marché local.

Les portes ont de nouveau été ouvertes après le départ du partenaire allemand, remplacé par le français SEPCAE, actionnaire minoritaire et l'américain EFC.

Pour en savoir plus. Pages 15 à 17

 

A peine ouvert, le nouveau domaine attire les entreprises

Elf-serepca ouvre sa base logistique

La société pétrolière Elf-serepca s'est installée dans la zone amont du nouveau domaine portuaire. La filiale camerounaise du groupe français Elf-Aquitaine y a créé une base logistique d'où partiront navires et hélicoptères vers ses plateformes situées dans le Rio del rey.

Pecten-Cameroon aussi

La filiale de Shell s'est installée du côté opposé de sa partenaire Elf-Serepca, en construisant sa base logistique non loin de la base navale, en aval du Port de Douala.

Boscam s'implante dans la zone aval

La toute nouvelle société Bouygues Offshore Cameroun s'est installée dans la zone aval. Entre autres activités, elle va œuvrer, aux cotés de SEGAZCAM, la Société d'Études pour la Valorisation du Gaz naturel au Cameroun, à la production de gaz naturel.